2.2.1 La restitution/reconstruction - hologramme "optique"

lundi 9 mai 2005.
 

Maintenant que l’on a enregistré les informations de l’objet sur la plaque holographique on va pouvoir le reconstruire en 3 dimensions.

Il s’agit d’une plaque émulsive similaire à une pellicule photographique dans le sens ou le mécanisme est le même : obtention d’un tirage négatif et développement d’un tirage positif.

Par contre elle est extrêmement plus précise. Elle est constituée d’une couche de gélatine qui contient des composés minéraux et organiques. Leur particularité est d’être photosensible à un spectre de longueur d’onde particulier (ici le rouge du Laser). Cette couche photosensible qui est la seule responsable de la restitution de l’image est portée par un support de cellulose (rigide).

La plaque agit comme un film photographique : elle va réagir à l’intensité lumineuse reçue et les grains d’argent, comme sur une plaque photo, vont noircir à la lumière.

Il faut ensuite révéler la plaque, pour cela on utilise des produits chimiques classiques suivant un ordre précis :

  • Un révélateur, qui fait apparaître l’image négative
  • Un bain d’arrêt, qui neutralise l’action du révélateur
  • Le blanchisseur
  • Un fixateur, qui élimine les sels non impressionnés présents sur le support, en les rendant soluble dans l’eau
  • Anti-tirage (facultatif)

Après le développement :

Pour voir l’hologramme il suffit d’éclairer la plaque avec le faisceau de référence (sans lentille, ni optique, ni quoi que ce soit) : celui utilisé lors de la phase d’enregistrement tout en conservant le même angle.

L’observateur regardant au travers de l’hologramme voit alors une image virtuelle en 3 dimensions. L’onde sphérique qui ressort de l’hologramme possède la même amplitude que l’objet. Ainsi l’oeil ne fait pas de différence entre l’onde de l’objet réelle et l’onde sphérique provenant de l’hologramme.

Le laser n’est pas indispensable dans certains cas pour révéler l’hologramme, la lumière blanche convient parfaitement étant donné qu’il s’agit d’une lumière monochromatique.

L’holographie recrée donc à partir d’une onde de référence, l’onde caractéristique de l’objet.

Le processus de réalisation d’un hologramme, utilisant entierment la physique, est enfin terminé.