Depuis l’invention de la photographie et du cinéma, les techniques d’imagerie n’avaient pas subi de grande évolution. Les images étaient en deux dimensions ou bien stéréoscopiques. Elles ne permettaient d’observer la reproduction d’un objet que sous un seul angle. Et voici qu’une nouvelle science émerge : l’holographie capable de bouleverser totalement l’imagerie.
Tout le monde connait le mot hologramme, mais peu de gens savent en réalité sa signification. Tout le monde en a déjà vu un, ne serait ce que sur une carte de crédit, un billet ou une représentation d’un film futuriste.
"Hologrammes"... Magie ? Illusion d’optique ? Non, en réalité, l’holographie est le fruit des propriétés spécifiques de la lumière. Un hologramme a pour objectif de représenter un objet en 3 dimensions et permettre lorsque l’observateur bouge, de voir l’objet sous un autre angle de vue. Chaque oeil doit percevoir une partie différente pour que nous percevions un objet en 3D. C’est le cerveau qui va faire la synthèse des deux images et la traduire sous forme d’image en 3D.
On peut distinguer deux grandes techniques aboutissant à la réalisation d’un hologramme qui détermine l’holographie de type « optique » (montage mettant en jeu des lasers) et celle « numérique » (réalisés par un ordinateur). Elles sont différentes en bien des points même si leur but est au final le même . Or on sait que la technologie des ordinateurs est apparue en même temps il y a une cinquantaine d’années tout comme l’holographie, mais le numérique a évolué bien plus rapidement du fait d’un engouement supérieur et des connaissances beaucoup plus exploitables dans ce domaine. On peut se demander alors si le numérique couplé à l’holographie pourrait supplanter l’holographie traditionnelle, « optique » .
Pour répondre à cela il faut tout d’abord comparer ces deux techniques dans la réalisation d’un hologramme puis comparer leurs différentes applications concrètes possibles.